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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 22:33
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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 22:59

 

17, 18 mai 

Une grande étendue de nature quasi vierge, un parc national, un camping libre, des barbecues, une wagonnette seule et isolée dans l'immensité calme. Nous retrouvons nos plaisirs argentins, et ça a du bon !

 

Le parc nationonal Calilegua nous offre une ou deux belles petites balades dans une jungle verte et humide avec en petit cadeau, un magnifique toucan qui laisse admirer son bec au-dessus de nos têtes. Le temps de faire une pause et on continue notre longue route de retour.

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19,20 mai

1200km de route

 

 

 

21 mai

Journée à Mercedes

Nous devons faire un petit arret pour laver notre linge alors nous en profitons pour goûter les fameuses glaces de la chaîne Grido, nos favorites, ça aussi ça nous manquera en France !

 

 

 

22 mai

Nous partons pour la réserve d'Ibera, un petit détour sur notre itinéraire pour aller voir cette lagune que nous nous étions promis d'aller voir depuis le début, car paraît-il ça vaut le détour. Si on avait su...

 

Après 100 km de ripio, nous arrivons au bord de l'eau marécageuse et sautons dans un bateau qui nous emmenera à porté de gueule des caïmens ! On voit également des cerfs, des carpinchos (gros rongeurs), plusieurs espèces de martins-pêcheurs, et autres merveilles. Bon, effectivement c'est assez magique, on n'est pas déçu. Pour l'instant...

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23 mai

Nous flânons au camping, grillons nos derniers énormes morceaux de viandes argentins, et décidons de partir faire du cheval demain car le temps est incertain aujourd'hui. On espère avoir plus de chance demain avec le soleil, malheureusement...

 

 

 

24 mai

Et voilà, ce matin il pleut, notre sortie cheval est reporté à l'après-midi. 

On regrette de ne pas y être allé hier, ça nous déprime un peu, mais ce n'est pas le plus grave. Pour passer le temps nous nous balladons sur les petits circuits forestiers proposés, nous y admirons les biches et les cerfs.

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L'après midi le temps n'est toujours pas au rendez vous, zut et rezut. Tant pis on part quand-même à cheval et on s'amuse bien, on trotte, on fait la course, les enfants prennent les rennes et partirons même en solo un petit temps.  

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Mais c'est maintenant que les choses se compliquent, comme quoi, le voyage touche à sa fin, mais nous ne sommes pas encore au bout de nos aventures.

 

En voulant sortir du village, la wagonnette se retrouve embourbée, et correctement ! On ressort les chaînes, rien n'y fait. Ce sera le voisin du coin qui nous sortira avec son 4X4 jusqu'à de la terre un peu plus stable. 

 

Après un petit tour au camping pour se décrasser sous une bonne douche, on continue la route, pour atteindre la ville encore cette nuit. La route est pratiquable parait-il, et de toute façon il n'y a pas un virage sur plus de 100 km. On décide de retirer les chaînes, mais l'une d'elle est coincée, on est obligé de démonter la roue.

 

Cette fois c'est parti, il y a quelques glissades et passages difficiles, mais ça passe, Fred accumule les kilomètres, pendant que je tue les moustiques. Sur les 20 derniers km, on croit être arrivé, mais tout à coup les choses se compliquent. On arrive sur une route faite de terre glaise détrempée. Nous glissons comme sur une patinoire, et dehors c'est nuit noir. On remet une chaîne, mais elle fait l'effet d'un pet de moustique. Fred est plein de boue et n'en peu plus. Stoppez toutes les machines, on s'arrête là pour la nuit, on verra les choses plus clairement demain.

 

Il y a des moments ou ne se sent pas grand chose, entourés de marais, avec la pluie qui a repris, à se demander de quoi sera fait demain ? La nuit ne fut pas la meilleure de nos nuits !!!! Les enfants eux dorment depuis que l'on est parti du village et c'est très bien comme ça.

 

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25 mai

Après un sommeil plein d'angoisse, Fred répare la deuxième chaîne et nous repartons tout doucement mais régulièrement. Mais, soit la voiture dévie de sa trajectoire, soit les chaînes ne tiennent pas car la boues est trop lourde. Il faut tout le temps les remettre puis repartir, jusqu'au moment où il y en a une qui nous lâche vraiment. 

En 4 heures on a parcouru 10 misérables km, "c'est la fin du voyage" dixit Fred. On est au bout du rouleau, la seule solution est de partir à Mercedes et trouver de l'aide là bas, mais trouver une voiture pour nous quatre c'est difficile.

 

ET LA ! ZORRO EST ARRIVÉ, LE GRAND ZORRO, LE BEAU ZORRO, eh oui notre sauveur s'arrête sans qu'on le lui demande et nous propose son aide avec son 4X4. Il ne reste plus que 4 km avant l'asphalte, il nous tracte péniblement sur 2 ou 3 passages TRES TRES aquatiques (impossible à décrire) mais une fois sauvé nous sommes heureux que cette aventure soit derrière nous. MERCI à ce sauveur surgit de nulle part quand on ne s'y attendait plus .

 

Arrivés à Mercedes, nous sommes éreintés, noirs de boue, 3 ou 4 tenues de rechanges sont encrassés, la wagonnette est méconnaissable, c'est bel et bien la pire mésaventure du voyage. Un hôtel s'impose pour remettre de l'ordre dans nos esprits et nos affaires. Nino et Anouk regardent la TV avec tout l'insouciance d'un enfant, petit à petit, les choses reprennent leur cour normal.

 

 

Nous devons mille merci à ce vétérinaire, héroïque à nos yeux, malheureusement nous n'avons pas eut la présence d'esprit une fois sauvé de lui demander ses coordonnées...

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26 mai 

Aujoud'hui devinez quoi... c'est journée lavage, ça nous occupera jusqu'au soir.

Après reflexion nous pensons que cette réserve ne valait pas toute la peine que l'on s'est donné mais c'est ça le voyage, rien n'est écrit à l'avance, tout est aventure, bonne ou mauvaise.

 

 

 

27 mai 

Nous quittons enfin Mercedes, il y a des villes comme ça, qui n'ont pas d'intérêt majeur mais que nous finissons par connaître par coeur. Nous devons même nous y éterniser un peu plus car mon laveur de vêtements a oublié de se réveiller ce matin (il s'est couché à 5h du matin comme tout bon argentin qu'il est).

 

Le soir, nous allons nous plonger dans les thermes de Colon pour détendre nos muscles encore courbaturés... nos dernières thermes, snif, snif. 

 

 

 

28 mai

Nous sommes de retour à Tigre dans la banlieue de Buenos Aires, ça y est la boucle est bouclée et dans une semaine c'est le grand départ. La fin approche méchamment.

 

Nous retrouvons le froid, vivement de retrouver la sécheresse française !  

 

 

 

29 mai

Nous retournons au parc d'attraction de Tigre, 10 mois plus tard. Cette fois nous profitons pleinement des spectacles proposés, entre Cendrillon et Peter Pan, on a pleins de paillettes dans les yeux, c'était chouette.

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30 et 31 mai 

Nous flânons au camping de Tigre en compagnie de français forts sympatiques : Eric, Vanessa et les enfants Mario et Nina (blog: libertad-viage.blogspot.com), et Jean Paul qui avait déjà renvoyé sa femme par avion !

 

C'est l'occasion d'une de ces fameuses petite soirée tranquille-pépère entre voyageurs, apéro improvisé et à rallonge, un des derniers de ce genre, purée c'est vraiment méchamment la fin des haricots.

 

Les enfants s'amusent très bien ensemble malgé la différence d'âge (Mario a 11 ans), c'est génial de voir cette cohésion naturelle se mettre en place. 

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1, 2, 3 juin

Nous nous rendons au centre de Buenos Aires pour régler les dernières formalités administratives et visiter la capitale. Ce n'est pas Paris tout de même, mais nous nous en contentons. 

 

Les enfants vivront une belle expérience au "musée des enfants", pédagogiques et ludiques, un après-midi sympa. 

 

Nous sommes également pris dans le jeu touristique du quartier populaire de la Boca, en profitant de l'ambience et des tangos, des restaurants (Fred sent même une âme de danseur pointer en lui, entre la danseuse et le chapeau, il ne lui reste plus qu'à apprendre les pas).

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Bon tout ça ne suffit pas à combler l'attente qui reste longue, surtout que le bateau prend du retard, comme on s'y attendait.

 

On passera les derniers jours à préparer les bagages, à refaire une ou deux petites balades sur les canaux de Tigre, et à discuter avec tous les autres voyageurs en attente, comme nous...

 

 

6-7 ou 8 juin

Départ de Fred en bateau, il doit arriver en Allemagne début juillet si tout va bien! 

 

7 juin

Départ de Nino et Anouk et moi en avion on arrive demain comme prévu!

 

 

 

 

FRED : Notre voyage s'arrête là, des paysages, des aventures plein la tête. Mais aussi et surtout des gens, qui nous ont accompagné un moment, des fois plusieurs jours, des fois quelques brèves minutes, mais qui tous laissent une trace indélébile dans notre existence. Sans pouvoir en faire une liste exhaustive et sans ordre particulier, nous tenions à les saluer :

  • Marie-Jo et Claude, pour leur philosophie du voyage, on retient leur grande simplicité malgré leur long passé de routard, des gens comme on les aime.
  • Olivier avec qui j'aurai longuement refait le monde un soir au coin du feu, qui avait fortement tort sur tout les points de vue, et j'avais fortement raison bien évidemment, mais il le sait bien... et moi non plus ! Et Marie sa compagne, bien sûr, pour son art d'embellir les choses.
  • Fanny et Thomas, parce que nous avons partagé ensemble nos émotions de ce voyage, et parmi elles, les plus belles : les baleines et les immanquables fou-rires du Jungle Speed.
  • Estelle et Fabrice, pour leur accueil d'abord, leur appart' super confortable, les oiseaux et encore les oiseaux... et pour notre échange sur les mentalités des gens d'Amérique du Sud. Nous, on a un coup de coeur pour les argentins qui sont vraiment aimables et détendus, je pense que les râleurs français vont nous faire un choc à notre retour.
  • Cette famille du Pérou qui nous ont présenté leur habitation et leur mode de vie. En quelques minutes passés avec eux, ils nous ont définitivement marqué, je pense qu'à de nombreux moments dans ma vie, je me référerai à eux, un petit lopin de terre plein de richesse humaine, tout simplement.
  • Cet homme chilien rencontré dans un camping qui est venu me voir un livre à la main, et avec qui j'ai échangé 5 mn, de tout et de rien, il avait le regard fort et la parole sereine.
  • Romney qui a toujours de bons conseils, pour sa gentillesse et ses aides précieuses, Lily sa femme pour son sourire et sa spontanéité. Matéo, LE pote de Nino.
  • Gérard et Françoise qui ont été présent quand nous avons eu notre accident dans le parc Torres del Paine. Gérard m'a appris que tant que toutes les solutions n'ont pas été épuisées, on continue.
  • Chris et Jo, parce qu'on aurait bien aimé les connaître un peu plus, mine de rien on a passé trop peu de temps ensemble, mais bien suffisamment pour s'apprécier.
  • Cette femme extraordinaire et excentrique rencontrée dans des thermes et avec qui nous avons discuté tout l'après-midi les pied dans l'eau chaude au milieu de la nature, une sacré bonne-femme.
  • Maylis, Pascal, et leurs enfants, pour ces bonnes rando partagées ensemble.
  • Eric, Cécile et leurs enfants, des tourdumondistes, avec eux on a découvert une autre façon de voyager, on a refait un peu le monde aussi, et on a mangé un très bon poulet aux pomme de terre braisées.
  • Les vadrouilles en combi, même si on ne les a pas rencontré pendant notre voyage, on a lu leur blog de fond en comble et ils nous ont apporté de nombreux conseils par courrier électronique, on espère bien les rencontrer un jour en chair et en os.
  • Angela, Jason et Bode, parce qu'ils sont cools, californiens, et qu'ils ont un super combi VW.
  • Le vétérinaire argentins, dont je ne connais malheureusement pas le nom, ni l'adresse, mais sans qui à l'heure actuelle on serait encore enfoncé dans la boue jusqu'au coup. On lui doit une fière chandelle, j'espère bien pouvoir lui envoyer un jour une bonne bouteille de vin de France si jamais je trouve où le joindre.
  • les Mazut pour leurs aphorismes.
  • Eric, Vanessa, Mario et Nina d'une part, Jean-Paul d'autre part pour leur bonne humeur et leur bon humour qui a accompagné nos derniers jours en attendant le bateau.

    SUERTE A TODOS !!!

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 20:59

28  avril

Nous voilà en Bolivie, à Copacabana. Nous partons sur l'île où le soleil y est né, selon nos amis les Incas. Ils avaient sûrement raison, car ce lieu baigne dans une clarté éblouissante, nous découvrons un site fabuleux, dommage que le bateau nous ait pris autant de temps (il fait du 2 à l'heure) nous n'avons pas eut le temps de nous imprégner à 100% de cette belle île. En tout cas, nous passons une journée très agréable avec des tourdumondistes rencontrés au fil des vagues.

 

Le soir nous retrouvons nos amis californiens dans leur super combi, les enfants sont contents.

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29  avril

Journée farniente sur la plage de Copacabana, au bord du lac Titicaca. Tout s'y prête : le soleil, le lac, la tranquillité, Bode l'ami de Nino. On a vraiment l'impression d'être au bord de la mer, à la petite différence que la vrai mer se trouve 4000 m plus bas... c'est tout.

 

Le soir nous partons tous manger des pizzas pour notre dernière soirée ensemble.

Nous sommes heureux d'avoir partagé quelques moments de voyage avec ces sympathiques californiens, avec eux nous avons un peu voyagé en Amérique du nord également.

 

 

 

30 avril 

Après une traversée cahotique sur un bac qui ressemble plus à une barque de pêcheur qu'à un transport de véhicule, après s'être perdu au beau milieu d'un marché dans la banlieue de La Paz, après s'être faufilé entre les piétons et minibus endiablés, la wagonnette et nous arrivons sains et saufs au camping/hôtel de Mallasa (banlieue de la Paz). "Crevé moi !" : Fred

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Du 1er mai au 3 mai

La Paz, entre 3000 et 4000 m d'altitude selon l'endroit où on se trouve, est une ville unique, secouée d'une frénésie où le néophyte en perd facilement la boule, et entourée de montagne au formes lunaires. Nous passons des demi journées à flâner dans les folles rues de la Paz, le reste du temps nous nous reposons au jacuzzi et les enfants profitent des jeux de l'hôtel. 

 

Nino et Anouk sont heureux de retrouver des manèges et jeux pour enfants à tout les coins de rues. Au Pérou, il n'y avait nada.

 

 

 

4 mai

Revoilà de vieux amis quittés plusieurs mois auparavant, alors que nous étions en Patagonie. La clic avec qui nous avons fêté Noël : Olivier et Marie, Romney, Lili et leurs enfants, et Christina et Jo. Nino retrouve sont copain préféré, Matéo.

 

 

 

5 mai

Les quatre hommes (Romney, Jo, Olivier et Fred) partent faire une descente VTT, une toute petite descente de rien du tout : départ sur un sommet enneigé à 5200 m d'altitude, arrivée dans la jungle à 1300 m, tout ça sans sas de décompression !

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Pendant ce temps nous les femmes gardons les enfants. Nous ne nous privons pas pour autant, et partons à la Paz à 8 dans un taxi (on prend les coutumes locales) pour faire du shopping et le soir nous buvons du pisco sour en attendant le retour de la gente masculine.

Romney nous invite au resto pour son anniversaire, nous nous régalons d'une suculente fondue savoyarde (meilleure qu'en France!!!). Quelle belle journée pour tout le monde malgré le petit Bmol pour Jo qui avait une diarrhée "carabinée".

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6 mai

Nous sommes à côté de la vallée de la lune, c'est un paysage étrange, ce sont les demoiselles coiffées françaises dans toute la vallée donc c'est impossible de traverser par ces pics car il y a des précipices gigantesques.

 

L'après midi, je retourne faire une dernière virée à la Paz avec Marie et Christina pendant que Fred garde les enfants. Je commence à prendre goût au shopping entre filles!!!

 

 

 

7, 8, 9 mai 

Allez on décolle enfin de La Paz pour rejoindre Samaipata. La route est longue, d'autant plus que nous n'avons pas pris l'itinéraire le plus simple, le bitume laisse rapidement la place à la terre battue pendant plus de 100 km. Au lieu de mettre deux jours comme prévu, nous roulons pendant 3 jours avec à la clef une crevaison (un classique du pays voyant toutes les gomeria sur les bords de route). 

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Mais nous sommes heureux, le paysage est magnifique, au moins ça de gagné !! Je suis ravie de découvrir une autre facette de la Bolivie, nous traversons des forêts et des champs à perte de vue moi qui n'avait connu que l'aridité de l'altiplano et les déserts du Salar. 

 

Et nous marquons le coup quand nous passons la barre des 2000 m, mine de rien ça faisait plus d'un moins qu'on restait au alentours des 3000 et plus.

 

 

 

10 mai

A Samaipata nous sommes d'abord allé chez un Hollandais qui proposait un camping classe mais beaucoup trop cher (ça aurait été le plus cher de notre voyage si on avait pas négocié un rabais pour les enfants, et ça en Bolivie!!!!!!!) alors après une bonne nuit de sommeil nous avons fuit pour trouver un camping tout aussi sympa et pour un prix nettement moins cher, de 15 euros on passe à 3 euros. 

 

 

 

11 mai

Nous visitons le site d'el fuerte, un site incas avec une pierre scultée de 200 m de long et 60 m de haut. Cette visite nous permet de profiter des montagnes autour de nous.

 

 

 

12 mai

Aujourd'hui c'est notre journée Jungle. Nous nous rendons à la Yunga sur un chemin cahotique mais la wagonnette résiste et Fred commence à maitriser la conduite tout terrain: "au début du voyage j'aurais moins fait le fier". Arrivé dans ce petit village pittoresque, nous sommes tout de suite remarqué, tous les enfants nous entourent, les villageois nous regardent du coin de l'oeil. 

 

Rapidement, une grand mère se présente à nous et nous propose ses services de guide pour visiter les environs. "Vamos !" .C'est de nouveau parti pour 6km de routes encore plus 4X4, et à 20 m du stationnement, on se retrouve embourbé. Alors pour la première fois depuis le début du voyage nous sortons nos chaînes, et repartons de bon train, juste un peu plus sales.

 

Le tour dans le début de la  Jungle est sympa, nous découvrons une végetation impressionnante mais ne verrons aucun animaux. Ce sera pour une prochaine fois. On est déjà heureux d'être allé jusque là.

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13 mai

Nous passons la journée à  las Cuevas, on se baigne dans le rio sous deux cascades. Le soir nous faisons une partie de Badminton endiablé... et Fred tente d'allumer un feu pour un barbecue. Mais allez allumer un feu dans la jungle ! Le bois est tellement humide, qu'il faut souffler dessus en permanence pour ne pas qu'il s'éteigne.

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14 mai-15 mai-16 mai

Le compte à rebours est sérieusement entamé, il nous faut calculer le temps qu'il reste et les kilomètres à parcourir pour retourner à Buenos Aires. La conclusion s'impose, il faut rouler. Alors on roule !

 

Quelques petits épisodes viendront quand même agrémenter notre ennui. Notamment, un bivouac original sur le parking d'un petit restaurant de campagne, quasi chez l'habitant. C'était, comment dire... rustique, très rustique.

 

 

A noter aussi, un étonnant canyon (dont on a oublié le nom), la rivière charrie de nombreux poissons, et les pêcheurs viennent établir de véritables campement au bord du rio, les pêcheurs passent au-dessus d'une eau boueuse et très tumultueuse, agrippés à une poulie pour passer de l'autre côté de la rive. Authentique. 

 

 

Et surtout, la douane Bolivie/Argentine. Indescriptible ! Nous arrivons à la ville de Yacuiba au bout de laquelle se trouve la frontière. On suit le GPS qui nous emmène dans des rues de plus en plus petites et de plus en plus encombrées. Au bout d'un moment, le doute s'installe, on se retrouve complètement coincé au beau milieu d'un marché, impossible d'avancer, impossible de reculer, et le GPS annonce la douane à 200 m !

 

Finalement on arrive à se faufiler on ne sait par quel miracle jusqu'à une file de camion surgit d'on se sait quelle route, la cohue est toujours omniprésente, mais on est bien devant la douane. Bon... On s'apprête à effectuer les démarches habituelles, au bout de quelques temps, après avoir attendu les poses déjeuners de quelques agents, après avoir rempli quelques formulaires brouillonés, après avoir manoeuvré la wagonnette par la porte de derrière (sûrement la même qu'empruntent les trafiquants, lol), on se retrouve du côté argentins. Le pire dans tout ça, après réflexions, c'est qu'on se rend compte, que nous étions les seuls à s'agiter et à se bousculer. La Bolivie dans toute sa splendeur !

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Maintenant, nous retrouvons avec un certain plaisir l'Argentine, qui accompagnera nos derniers jours en attendant notre bateau et notre avion... 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 02:51

5 avril

Après une longue pause à Arequipa, nous décidons de reprendre la route, mais aujourd'hui rien n'ira comme il faut.

 

Au départ le toit de la wagonnette fait des siennes mais cela est vite réglé, ensuite Fred veut vérifier la pression des pneus mais à l'entrée du garage le pneu crève, donc au lieu de seulement vérifier la pression on fait réparer.

 

Enfin on prend la route pour aller au canyon de Colca, mais bien sûr le GPS nous fait prendre le chemin le plus court c'est à dire un chemin en bien mauvais état ; croyant que c'est la seule route on continue coute que coute, quand soudain on entend un gros pète...aille aille aille qu'est-ce qui nous arrive encore... On fait le tour de la voiture et on croit d'abord à une nouvelle crevaison. En fait le vélo s'est détaché du coffre à cause des secousses et le pneu a éclaté... et toute la roue avec.

 

On continue jusqu'à enfin rencontrer des gars qui réparent leur voiture crevée ( il faut voir l'état des pneus!!!!!). C'est là qu'ils nous annoncent qu'il existe une route asphaltée (le GPS n'est pas toujours si fiable), on redescend donc avec 2 hommes en plus dans la voiture car leur pneu de secours risque de crever avant d'arriver au garage.

 

Après toutes ces aventures c'est l'heure de manger, petit tour dans le placard et comble de malchance la bouteille de sauce de soja s'est vidée, tout est brun. 

On fini par tirer à pile ou face pour savoir si on retourne au camping ou si on continue vu le début de journée : la pièce a parlé on continuera tranquillement sans emcombre jusqu'au lieu de bivouac à 4000m OUF !

 

 

 

6 avril

Aujourd'hui nous passons un col à 4900m (la voiture a résistée), Nino lui est heureux nous roulons sur la neige ce qui veut dire qu'il fait froid nous devons reprendre les vestes qui étaient restée au placard depuis un bon bout de temps.

Perou 1933

 

A Chivay nous profitons de la ville et de cette superbe nature qui nous entoure. Nous découvrons le Pérou comme on le voit sur les images, avec ses culture en étage sur toute la montagne.

 

 

 

7 avril 

Nous profitons des Thermes de Chivay avec nos amis californiens puis nous partons ensemble à Yanque un petit village non loin de Chivay. Nous y laisserons nos véhicules pour 2 jours afin de jouer un peu aux routards, et se faire un petit week end tranquillou pour visiter le Canyon de Colca.

 

 

 

8 avril 

Grande journée : 

Départ à 7 heures pour prendre le bus qui nous amène à Cruz del Condor. D'ici normalement on admire les condors qui remonte le canyon profiant des courants ascendant. Nous en verrons mais de loin, il faut dire que le canyon est énorme, la rivière qui coule au fond est plus de 1000 m plus bas.

Perou 2046

Ensuite nous courons prendre le dernier bus qui doit nous amener à Cabanaconde. De là nous comptons descendre à pied dans le canyon, cela nous prend 3 heures pour arriver en bas (1200m de descente).

 

A l'arrivée notre effort est récompensé par une oasis sublime avec piscine et bungalow très agréables, (Fred : "on se croirait en vacances", aime à dire ma louloute). La fin d'après midi fut consacré au repos pour les grands et aux jeux pour les petits (Nino profite pleinement de son copain Bode l'américain). 

Même la nourriture fut excise, légumes, fruits et tisane du jardin).

 

 

 

9 avril

Pour le retour il n'y a pas d'autres solutions que de louer les mules pour remonter vu le dénivelé et la pente franchement abrupte. Nous partons donc en début d'après midi pour une montée de 2 heures sur le dos d'une mule, chaque adulte avec un enfant et la quatrième mule sert à porter les bagages. On a quelques beaux moments d'angoisse quand les mules frôlent le précipice, et quel précipice !

Perou 5875

Heureusement Fred et moi nous partageons la remontée en mules, mes fesses commencaient à souffrir.

Nino lui est très heureux de cette expérience, Anouk ,elle, a un peu moins appréciée mais n'a pas râlé. 

Arrivée de nouveau à Cabanaconde, une pluie torrencielle s'abat sur nous, nous courrons nous réfugier dans un hôtel pour une nuit de repos et nous remettre de nos émotions.

 

 

 

10 avril

Nous reprenons le bus pour retrouver notre wagonnette, elle nous aurait presque manqué. Le bus est bondé, peu être à cause des élections presidencielles?

 

Après ce voyage fatiguant nous allons nous reposer aux thermes de Yanque, il n'y a que des péruviens donc on est un peu épié. C'est qui ces Gringos !

 

 

 

11 avril 

Journée route avant d'arriver aux thermes de agua caliente, un lieu dit à une 100aine de Km de Cusco. C'est particulier il y a de mini geysers et le plus petit volcan du monde comme c'est dit sur le panneau.

 

 

 

12 avril

Arrivée au camping de Cusco au milieu des poules et des chiens et quelques fois des lamas un moutons qui botte les fesses de Nino.

Perou 2963

 

 

13-14 avril

Haaaaahhhhahahaha, Esteban, Zia, Tao les cités d'oooor, tudutudutu... les cités d'or. Découverte de la ville de Cusco. on est au pays des Incas, y'a pas de doutes, ça se vérifiera les prochains jours.

 

 

 

15 avril 

Un nouveaux moment phare de ce voyage. Nous sommes à Ollanta, au pied du fameux Machu Pichu, nom qui évoque plein de légendes, des images cartes postales, un mythe quoi ! Sera-t-on déçu. 

 

Fred prend le train à 6h pour se rendre sur place. Moi je reste sur l'immense parking des bus avec les enfants, un petit péruvien vient jouer avec eux pendant que sa maman travail sur le parking. Une aubaine pour cet adorable bambin qui nous attendrit. Lui qui d'habitude s'occupe seul toute la journée en attendant la fin de la journée de sa maman. La patience et le calme des enfants du pays nous déconcerte.

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16 avril

Aujourd'hui c'est à mon tour, c'est une longue mais délicieuse journée. Le Machu Pichu se mérite, perdu au milieu d'une jungle époustouflante, il est perché au sommet d'une montagne aux versants verticaux. Mais la récompense est de taille, le site est magique, mystérieusement plongé dans une brume qui s'accroche aux édifices en ruines, la vue est prenante, un moment unique, une fois de plus.

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Nino et Anouk quant à eux fêtent l'anniversaire de leur copain Bode, un anniversaire à l'américaine où l'on tape sur un gros paquet jusqu'à ce qu'il éclate pour délivrer des tonnes de cochonneries sucrées et acidulées.

 

 

 

17, 18 avril 

Visite du site d'Ollanta.... 

Nino profite une dernière fois de son copain américain.

 

 

 

19 avril 

Nous découvrons les salinas et le site de Morrais, on en fini pas d'être fasciné par l'ingéniosité et la beauté de la culture Inca.

 

 

 

du 20 au 24 avril 

Nous sommes au camping de Cusco, les enfants profitent de la verdure et des aminaux pendant que l'on s'altèrne Fred et moi pour visiter cette ville passionnante, mélange d'architecture Inca et coloniale, on profite même de se faire masser tout le corps, 1 heure de détente pour 5 €, on ne regrette pas. 

 

On se repose aussi, car toute la famille est un peu malade et affaiblit, diarrhée et vomissement, un classic.

 

 

 

25  avril

Nous finissons par décoller du camping après avoir pris nos mixtures médicamenteuses générales. 

Avant de nous rendre au site de Tipon nous achetons du Cuy grillé (cochons d'inde) pour ne pas partir du Pérou ignorants, cela fait 8 ans que j'attend ce moment (Sam m'avait mis l'eau à la bouche lors de mon voyage bolivien). Conclusion : ils ont des cochons d'inde comme nous on a le lapin, la viande est aussi tendre. malheureusement ils ont fait cuir le cuy avec des herbes un peu forte en goût, ce qui a gâché un peu sa saveur. 

Perou 3137

 

26  avril

Nous nous baignons à nouveau aux thermes d'Aguas Calientes, nous y découvrons un petit lieu de paradis parmis tout ces bassins : nous sommes seuls au milieu d'une nature époustouflante tout près du "mini volcan" et nous terminons par prendre une "douche" naturelle (l'eau sort de la roche) à la température idéale. Qu'est ce que c'est bien ces sources d'eau chaudes complétement naturelles, dommage que nous n'ayons pas ça en France. Cela va être dur de retrouver nos piscines froides.

 

 

 

27  avril

Encore un grand moment aujourd'hui, nous visitons la maison d'une famille paysanne. Ils font signes aux voitures pour nous faire découvrir leur mode de vie et ainsi gagner quelques Soles. Nous sommes concient que c'est un peu du voyeurisme mais cela est bien plus enrichissant que tout musée et chacun y trouve son compte. Le moment reste toutefois authentique car les touristes ne sont pas encore nombreux par ici, et l'échange est des plus enrichissant et émouvant.

La famille adorable nous présente leurs deux garçons et leur habitation, leurs cultures, leur chambre commune (les quatre dans le même lit fait de paille et recouvert d'une peau de mouton, leur cuisine d'hiver et d'été, Fred lui s'est renseigné sur les cultures de quinoa et pour finir nous avons goûté à de l'argile sur une pomme de terre. Cette rencontre nous interpelle, ils vivent en quasi autarcie, dans la sobriété la plus totale, ils vont chercher l'eau à 1km, ils fabriquent des tapis, s'occupent de leur bêtes et de leur culture (pomme de terre , maïs, quinoa), une rencontre pleine de simplicité qui ne nous laisse pas indifférent et nous laisse songeur. J'espère en tout cas qu'ils resterons toujours aussi humble avec le touriste, et qu'en contrepartie le touriste gagnera en humilité.

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Nous quittons maintenant le Pérou, un pays que nous avons adoré, et dont les images sont gravées à jamais dans nos mémoires et dans nos coeurs. Nous arrivons en Bolivie pour la dernière partie de notre voyage...

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 03:00

San Pedro de Atacama, un "pays" magnifique avec tellement de belles choses à voir. Nous nous sommes régalé. 

 

 

18 mars

Après une longue route désertique nous arrivons aux abords de San Pedro au milieu de rien pensons nous...mais que néni, quelques minutes après nous être posé dans ce désert de sable et de pierre, nous voyons défiler les bus de touristes et ce durant toute la soirée, c'est drôle. C'est ça de se trouver au mirador de la vallée de la lune, un endroit très prisé par les touristes pour son coucher de soleil.

 

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19 mars

Nous avons commencé nos excursions par la vallée de la lune où nous nous sommes perdu dans les méandres des canyons, nous avons joué les spéléologues en rampant sous terre au plaisir des grands et des petits.

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20 mars

Aujourd'hui Fred est parti en excursion organisée pour découvrir les geysers de Tatio pendant que l'on s'est reposé en ville et l'après midi nous sommes tous allé prendre un bain de fraicheur dans une oasis avec camping et piscine...dur dur la chaleur du désert (heureusement il y a quand même du vent frais).

 

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21 mars

Nous allons nous tremper les pieds dans la quebrada de Jere. Ensuite nous voulons aller voir la laguna Chaxa mais comme tous les sites autour de San Pedro il faut payer, on en a marre et en plus on le voit de loin. Allez, on s'en va vers les lacs Miniques et Miscanti...Après les derniers kilomètres cahotiques, nous arrivons au dessus du lac pour le coucher de soleil, c'est super on est seul au monde à plus de 4000m d'altitude, c'est un peu dur de respirer, Anouk et Nino, eux, se portent bien.  

 

 

 

22 mars

Après une nuit fraîche, nous partons admirer ces deux lacs paisibles et naturels, nous redescendons à l'arrivée des bus à touristes. L'après midi nous allons tester la laguna Céjar, un profond trou d'eau au milieu du sel. C'est une grande découverte pour nous cet effet du sel sur nos corps : on flotte...Drôle de sensations.

 

Nous y rencontrons une famille française avec deux enfants de 6 et 4 ans. Leur site : http://leszat.blogspot.com/

Après la baignade nous allons admirer un lac semblable mais avec interdiction de se baigner, il n'y a pas un bruit pas un touriste et 2/3 flamants roses avec une eau particulière... ouah, c'est génial.  

 

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23 mars

Nous voyons sur un blog de voyageurs que l'on peut aller aux thermes de Puritama en version gratuite, alors c'est parti. Mais arrivés la bas, il y a une barrière pour éviter que les voitures se garent et éviter que les thermes ne perdent des clients. Nous nous rendons donc aux thermes payantes mais elles sont vraiment trop chères pour aller juste faire un plongeon...alors on joue aux méchants petits canards, nous nous garons un peu plus loin et c'est parti la petite aventure : descente dans le canyon et arrivée au milieu des roseaux, sous sommes une fois de plus seuls au monde à patauger dans une eau chaude au milieu d'une nature époustouflante. Encore un moment féerique.

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Le soir nous retrouvons la french family pour que les enfants s'amusent et les parents discutent politique française devant un plat typiquement de chez nous (pommes de terre sautées)... La France ne nous manque pas du tout!!!!!

 

 

 

24 mars 

Après de la route on retrouve l'océan mais nous sommes quand même toujours entourré par le désert d'Atacama. Fred déteste la ville ou l'on va se réaprovisionner alors on prend vite la poudre d'éscampette pour aller se reposer au bord de la mer loin de la ville.

 

 

 

25 mars

Nous nous posons un peu avant Iquique et profitons de la plage et d'une sole fraichement pêchée pour notre repas du soir.

 

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26 mars

A Iquique nous voulons profiter de la zone franche pour flaner dans les magazins... mais elle nous fatigue plus qu'autre chose. 

 

 

 

27 mars 

Humberstone... Comme disait une amie, y'a des jours avec et des jours sans, aujourd'hui c'est une journée sans.

 

 

 

28/29 mars

Nous sommes exténués nous ne pouvons plus avancer et n'apprécions plus de visiter des sites touristiques juste pour dire je l'ai vu.

Alors Arica, son bord de plage et ses jeux pour enfants nous plaisent. On ne fait rien!!!!!!!

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30mars 

Allez, n'ayant plus un sous chilien, plus rien dans le frigo et voulant garder notre objectif initial (passer la frontière avant avril) nous partons direction le Pérou. 

Pause à la première ville pour un petit ravitaillement (le choc est de taille, enfin nous pouvons acheter sans trop faire attention à notre budget, tout est beaucoup moins cher que dans les pays précédemment visités).

 

 

 

1 avril

Nous profitons d'une piscine où nous n'avons pas peur de payer l'entrée deux fois cela nous coûte seulement 1 euros pour toute la famille au chili cela nous aurait coûté autour de 20 euros. Ca change!!!!!

 

 

 

2,3,4 avril

Nous posons nos valises à Aréquipa pour une pause dans l'herbe du camping/hôtel de la ville, c'est bon de s'allonger dans de l'herbe presque aussi douce que chez nous.

 

Nous nous imprégnons doucement de notre nouveau pays, beaucoup de choses changent. Ici le piéton et la voiture ne sont pas roi tout se joue dans le forcing à celui qui passera le premier...alors on court quand on traverse.

Nous profitons des petits restaurants nous pouvons manger 4 fois pour le prix d'un mac-do français alors pourquoi s'en passer. Nous commençons presque à vivre comme des pachas.

 

Nous redécouvrons toutes ces choses que nous aimons dans les pays que nous avons déjà visité dans notre jeunesse : le marché local, les habits, la culture, tout est vraiment dépaysant.

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Nous découvrons ou redécouvrons aussi de nouveaux fruits, de nouvelles saveurs, de nouvelles possibilités, c'est un nouveau voyage pour nous.

 

Fred en profite pour faire notre 2ème videnge pour pouvoir terminer notre voyage en toute quiétude j'espère.

 

Nous visitons un monastère au centre ville, lieu particulier où les bonnes soeur sont coupées du monde extérieur, il y en a encore qui vivent de cette façon.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 20:58

 

 

2 mars

Une pluie torrencielle s'abat sur notre Wagonnette. Aucun regret pour prendre la route, mais avant une petite lessive sous la pluie s'impose, car toutes nos petites culottes sont sales. La prochaine étape est Temuco, pour devinez quoi?...Trouver une prise d'ordi mais RAS il faut continuer jusque Santiago.

 

Nous avons profité d'être en ville pour manger dans un simili Mac Do local : Le hotdog est préféré au hamburger et la sauce d'avocat-mayonnaise remplace le ketchup (les chiliens adorent l'avocat) c'est pas des plus diététiques mais on s'en met plein la panse ! 

 

 

 

3/4/5 mars

Fred est trop impatient de retrouver une prise Mac. Presque 3 semaines sans ordi est sa limite du supportable alors nous reprenons la route jusqu'à la capitale. 600km à faire sans dessins animés...Il faut faire preuve d'imagination pour distraire ces bambins, en avant les animations fabrications de pompons, histoires et autres. 

 

Arrivé à Santiago : avant tout régler les problèmes en cours. Nous allons à VW pour trouver la pièce qu'il faudrait remplacer depuis des mois mais il faut la commander et attendre 15 jours (importation d'allemagne) donc on ne changera rien et elle tiendra jusqu'à la fin. Inch Alla .

Nous allons donc faire "alligner" les roues (parallélisme) mais à cause de cette pièce abîmée ils n'y arrive pas, le pneu n'est pas plus usé que les autres depuis plus de 2000 km et on ne voit quasiment pas de différence de conduite alors on va donc continuer comme ça. Inch Alla.

 

Sinon, après une petite recherche d'un Apple Store perdu au milieu d'une galerie marchande grande comme une petite ville, nous trouvons enfin la prise tant recherchée, nous pouvons de nouveau communiquer et nous amuser sur l'ordi.

 

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4/5/6/7 mars

SANTIAGO : 

4 jours de visites nous permet de bien connaître les coins de la capitale. Nous prenons le vélo et le métro, et en avant les visites des cerros, des musées, du centre. Les deux premiers soir nous allons dans une rue paisible et agréable, nous devons choquer nos voisins mais personne ne nous dit rien, c'est cool. 

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Pendant deux nuits, nous sommes logés comme des rois chez Fabrice et Estelle (deux amis français expatriés et bien installé ici ). Fabrice nous a même concocté des crêpes délicieuses (meilleures que celles de Fred).

 

Nous avons passé des instants bien agréables en leurs compagnie et nous avons profité à nouveau du confort d'une maison. Anouk elle s'est trouvé un amoureux transit (Fabrice).

 

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8/9 mars

Nous nous reposons dans un camping sans intérêt dans une ville sans intérêt.

 

 

 

10 mars

Valparaiso, ville si réputée, s'avère particulière. La ville bohème et colorée l'est sans conteste. Il y règne une ambience partagée entre la beauté et la misère, entre le charme des maisons suspendues aux falaises et la laideurs des rues dégradées. Les tags et peintures surprenantes sont sur tous les murs.

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En conclusion : on aime mais on en est pas tombé amoureux.

Après quelques km, nous traversons en  voiture Vina del Mar, le changement de climat est choquant. Nous étions dans une ville nonchalante et nous nous retrouvons dans une ville carrée où tout est net et propre et ça sent l'argent. Le contraste est impressionnant. Heureusement, le soir nous nous retrouvons face à l'océan pacifique où tout est calme et paisible (merci à Fabrice pour son bon plan bivouac).

 

 

 

11  mars

Ce matin au réveil, deux employées municipales nous avertissent d'un risque de tsunami ce soir. Et à chaque fois qu'on se pose en bord de plage on nous parle de ce tsunami dû au fort tremblement de terre du Japon.

 

Comme nous ne pouvons donc pas dormir face à la mer ce soir, nous nous rabattons sur une station service COPEC de l'autoroute. Les stations services ici sont mieux que les camping, elles disposent d'un grand parking, de douches propres et chaudes, d'eau potable, de restaurant, et quand on a de la chance, de WIFI. Tout ça pour le prix d'un plein d'essence et d'un petit pourboire. Cet équipement est habituellement destiné aux nombreux camionneurs qui font leur halte nocturne, mais les camping-caristes en profitent amplement au passage. Seul bémol, les camion sont bruyant.

 

 

 

12  mars

La région d'Atacama et alentours abritent parmi les plus gros télescopes de la terre, les conditions sont idéales, air très sec, haute altitude, peu de lumière polluante... Ce soir, nous allons admirer le ciel et ses étoiles dans un observatoire amateur ouvert au public, les plus gros sont réservés aux scientifiques. C'est un peu dur pour les enfants car c'est l'heure d'aller au lit, nous apprenons quand même de petites choses intéressantes et nous découvrons les étoiles qui nous indiquent le sud ...

 

Nino lui découvre la lune et Saturne dans le télescope, Anouk elle nous parlera des étoiles le lendemain.

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13  mars

La vallée d'Elqui est une oasis de verdure dans des montagnes sèches et désertiques, l'homme y cultivent de nombreux fruits et des vignes pour la fabrication du pisco (schnaps local). Nous découvrons ainsi un fruit dont nous avons malheureusement oublié le nom, c'est le fruit d'un cactus qui ressemble un peu au kiwi, c'est gluant et rafraîchissant, un délice. Fred en profite pour acheter de la papaye aussi.

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14/15/16 mars

Les vacances sont bel et bien finies. Nous ne croisons plus un chat, les superbes et immenses plages nous sont réservées (limite on fait des journées nudisme au milieu des crabes et des pélicans). Nous pouvons à nouveau nous poser n'importe où sans être dérangé, le bonheur.

 

Ainsi Bahia Ingles et Pan de Azucar, le sable est blanc, la nature est magnifique, les gros crabes se faufilent dans le sable à notre approche, on voit des étoiles de mers aux bras multiples, des pélicans, Fred, en allant se baigner marchera même sur une sole qui s'échappe sous son pied. Et ce soir on mangera du crabe pêché de nos mains !

 

Un autre animal moins apprécié nous poursuit depuis quelques jours. Nous nous réveillons tous les matins avec de nombreuses piqûres. Puces ou acariens ??? Comment s'en débarrasser ?

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17 mars

380 km de route dans un désert de terre et de pierre. C'est immense, et effrayant. Pas de place pour la vie ici. Pas une goutte d'eau pour se désaltérer, pas un brin d'herbe pour se nourrir, pas un rocher pour s'abriter du soleil, pas une branche pour faire un feu ou se construire un abri. 

Et pourtant au bout de cette route, une ville surgit, avec plage, douches, et grandes surfaces : notre bivouac pour la nuit, Antofagasta.

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 22:05

8 février

Nous explorons les alentours de Bariloche en empruntant le Circuito Chico qui traverse le parc Llao-Llao. A midi nous pique-niquons et pataugeons au bord du lac Nahuel Huapi, toujours lui, oui, il est un rien plus grand que le lac des corbeaux. Les argentins en sont toujours à leur éternel barbecue, l'ambiance est franchement décontracté. Un argentin c'est déjà relaxé, mais un argentin veillant à son asado, c'est encore plus relaxé.

 

Le soir, nous testons les truites du coin, miam-miam.

 

 

 

9 février

Visite du musée de la Patagonie à Bariloche. On comprend un peu mieux le climat et le paysage de ces contrées immenses. En gros, il se passe la même chose que dans les Vosges, les nuages restent accrochés sur la cordelière des Andes et se vident de leur pluie au Chili et sur les sommets (et forment au passage un glacier de plus de 500 km de long). Les centaines de km qui sont de l'autre côté sont parcourus par un vent des plus secs, il en résulte des steppes arides et désolées sur des milliers d'hectares. Pas grand monde n'a voulu s'installer là-dedans (moins d'un hab au km2) et on le comprend.

 

Le soir nous retrouvons comme prévu tomtomnana sur le parking de Villa Angostura pour commencer ensemble la route des 7 lacs.

 

 

 

10-11 février

On parle beaucoup de la route des 7 lacs dans les guides, mais c'est une déception pour nous 6, nous avons déjà vu mieux. C'est un peu le problème des voyageurs au long cour. Quand on a vu les chutes d'Iguazu, les autres cascades sont banales, quand on a vu le Nahuel Huapi, un lac est un lac... Il faut dire que le temps n'était pas au RV, la ballade/cascade se termine sous l'orage et Fanny et moi, nous nous sommes fait piquer par des guêpes. Nous apprécions tout de même le petit tour de canoë sur un lac d'une eau limpide, on peu voir le fond à plusieurs mètres !

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12 février

Arrivée dificile à Junin : il ne reste plus de place dans les camping pour tomtomnana, la banque est out of order, j'ai un probème avec la lavanderia, nous sommes lessivés par tous ces petits tracas, lorsque nous en réglons un, un autre apparaît. C'est aussi aujourd'hui que la prise de notre ordinateur nous a lâchée. Heureusement c'est le festival Gaucho, alors Fred va enfin pouvoir fêter son anniversaire comme il se doit, et oublier ces quelques heures de stress. 

 

 

 

13 février

Défilé des Gauchos à Junin, nous les avons attendus 3 heures, ici aussi ils savent faire des discours assommant. Mais le jeu en valait la chandelle, sur leurs montures, hommes, femmes, et tout jeunes enfants défilent l'allure fière, et le costume soigné. L'après-midi nous disons au revoir à Tomtomnana qui continue leur voyage à eux. Nous n'oublierons pas leur habilité redoutable au Jungle Speed.

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14-15 février

Nous nous trouvons un lieu de bivouac comme on les aime : une rivière, un peu d'ombre, le calme. Repos sous le soleil au bord de l'eau, un endroit idéal pour passer 3 jours de remise à niveau, avec des passages de pêcheurs, chevaux, vaches et moutons. Moment paisible, "WE" repos, lessive, nettoyage complet de la voiture. On est prêt à repartir de bon pied.

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16 février

On se rend au Chili par le Parc Lanin. La route est magnifique et le première civilisation croisée est un village Mapuche, authentique et paisible. Nous refaisons le pleins de victuailles, mais impossible de trouver un coin de bivouac ici. Nous l'apprendrons rapidement, au Chili, toutes les propriétés doivent être clôturées.

 

 

17 février 

L'arrivée à Pucon est tumultueuse. Les rues sont bondées de touristes (vivement que les vacances d'été soient finies, ils commencent à être pénibles tous ces touristes). Et toujours très difficile de trouver un coin de bivouac, alors direction le camping. 

 

Nous pouvons recharger notre ordinateur à l'office de tourisme, nous en profitons pour relever quelques points GPS d'autres voyageurs, afin d'avoir quelques bons plans bivouac pour les prochains temps. Nous avions appris à nous passer de beaucoup de choses, et à vivre chichement. Mais le voyageur moderne, sans son ordinateur portable, c'est un peu comme Magellan sans sa boussole, il est perdu. Rendez-vous compte, plus de musique, plus d'agenda, plus de photos, plus de cartes routières, plus de possibilité d'accéder à ses comptes bancaires, plus de carnet d'adresse, plus de téléphone, etc... à poil quoi !!!

 

 

 

18 février

Fred garde les enfants, pendant que je me paye une journée canyoning (rappels, sauts...). Une journée en solo est très agréable. On est tranquille de ne gérer que soit, NO STRESS.

 

 

 

19 février

Pucon est surplombé par le volcan Villarica qui laisse échapper continuellement une fumée blanche au-dessus de son sommet enneigée. Cela donne une ambiance particulière à cette ville d'où on admire le volcan par beau temps tout en faisant son shopping. Nous, nous laissons le shopping aux touristes pour aller l'admirer de plus prêt en faisant une petite promenade à travers la montagne champêtre.

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L'après-midi, on se rend sur la plage du lac .... ERREUR ! file de voiture immense, et 15 parasols au m2. Bon c'est tout de même sympa, c'est les vacances non ?

 

 

 

20 février

Vu que l'on a dormi au parking du lac, on en profite encore un peu avant de se rendre aux thermes de Pozones. Qui dit activité volcanique, dit nombreuses thermes, on ne va pas se gêner ces prochains jours.

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21 février

Depuis que la prise de notre mac nous a lâchée, nous n'avons toujours pas trouvé de commerces qui en vendent. Qu'à cela ne tienne, nous continuons en direction des thermes Géométricas. Ambiances zen avec 21 petits bassins de 35 à 40° dans une gorge qui se termine par une cascade. L'eau froide rencontre l'eau chaude, la vapeur nous brouille la vue sur les passerelles en bois rouge, scènes Hitchcockiennes voulues par un architecte talentueux. 

 

Nino et Anouk, eux, apprennent à nager sans brassard sous l'eau.

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22 février

Nous pensions enfin avoir trouver un bivouac sympa mais non : Hugo et sa maman nous réveillent de bonne heure (9h). Ils nous avaient repérés depuis la piste, une wagonnette à fleur ça ne passe pas inaperçu. Petit café, petit déjeuné, et nous reprenons chacun nos itinéraires respectifs.

 

Arrêt a Puerto Montt pour notre histoire de prise mais toujours rien.

Fred achète des moules fumées, du poisson fumé, du pain fumé...ils fument tout ici. 

 

 

 

23 Février

Vu que c'est la fin de l'été c'est la saison des mûres, les enfants en ont cueilli quelques bols rempli et j'en ai fait de la confiture. Mais faire de la confiture dans une wagonnette c'est comme préparer une choucroute dans une cuisine Mac Donald : c'est périlleux. La casserole a débordé , la confiture a bouché le brûleur et on passe la matinée à démonter et nettoyer tout ça. On attendra donc d'être de nouveau en France pour avoir la confiture " maison mamy".

Plus tard, nous arrivons  sur l'île de Chiloe avec l'odeur des algues.

 

 

 

24, 25, 26, 27 février

Visite de lîle : pinguinera de Ancud, Dalcahue et sa cuisine, Castro et ses maisons sur pilotis, l'île Aucar et ses légendes.

 

Chiloe est une île particulière aux nombreuses légendes. C'est une île de pêcheurs et d'agriculteurs aux couleurs vives. Dans les villes on ressent beaucoup de pauvreté, l'alcool y fait de nombreux ravages. On est dans une chanson de Jacque Brel ou dans un livre de Zola. Bref, c'est une île unique, une île rustique et de paysages typiques. La religion est également très présente avec ces 150 églises. Nous sommes même amusés de voir un combi rempli de témoins de Jehova qui roule dans un lieu-dit minuscule en crachant sa bonne parole dans ses haut-parleurs.

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28 février

Nous sortons de l'île. Arrivée à Puerto Varas, sans intérêt, juste une plage avec vu sur volcan.

 

 

 

1er mars 

Nous avons repéré sur la carte les thermes de Raulin, qui, d'après la légende sont gratuites. Nous décidons de nous y rendre, mais un parcours semé de difficultés. Il nous faudra trouver la piste qui y conduit, parcourir les derniers mètres en vélo car la piste devient trop mauvaise, traverser la rivière en barque et marcher quelques centaines de mètres dans la forêt. Au final, on trouve quelque chose qui ressemble plus à une pataugeoire qu'à un bassin. Mais le site est tout de même franchement agréable et on flânera toute la journée dans cette marre chaude à palabrer avec une française excentrique, spéciale, unique dans son genre.

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LES AUTRES PHOTOS ICI

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 00:37

Petit résumé des épisodes précédents : nous quittions le grand sud de l'Amérique, pour entamer une longue route qui nous mènera jusqu'à la région des lacs. En route, on essaie de trouver une pièce pour notre Wagonnette...

 


 

26 janvier

Nous faisons une pose à Rada Tilly pour réparer la voiture mais la pièce est introuvable, il faut la commander et l'attendre une semaine, alors nous profitons simplement du bord de plage au milieu des bikinis (ce qui est loin de déplaire à Fred). Moi je préfère bouquiner sur ma chaise longue avec ma grosse veste et mon jean, je suis moins témeraire que ces demoiselles ou peut être déja trop vieille !

 

 

 

27 janvier

Lors de notre recherche bivouac Fred descend de la voiture et crack, se foule la cheville, pour une fois qu'il n'était pas côté conducteur.... Je crois que l'on va dorénavant garder nos positions habituelles pour éviter tout problème (Fred au volant, Régine au poste de surveillance enfants).

 

 

 

28 janvier

A Esquel, nous retrouvons Thomthomnana, juste avant leur départ en bus pour le Chili. Nous en profitons pour organiser des retrouvailles ultérieures.

Pour la nuit, nous nous rendons au parc nacional los Alerces.

 

 

 

29 janvier

Après une nuit on ne peut plus agitée (nos voisins campeurs ont crié et chanté toute la nuit), on se prélasse au simili camping pour nous remettre de notre "nuit blanche".

Le soir nous allons au festival "blues" organisé par le parc, avec l'ambience et le soleil on se croit en vacances d'été en France, sauf qu'on est en vacances d'été en Argentine. A la tombée de la nuit nous dénichons un autre camping plus calme que le pécedant.

Le parc nous fait plus penser à un camping géant qu'à un lieu de protection de la nature.

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30 janvier

Nous nous balladons avec les enfants dans une foret du parc, nous avons l'impression d'être dans une foret enchantée avec les branches d'arbres qui s'emêlent les unes dans les autres et les couleurs magiques du lac. Nous avons aussi la chance de contempler de petites bêtes genre loutres minuscules (on apprendra plus tard que c'est une espèce assez rare).

Pour finir, nous avons mis deux fois plus de temps que le temps indiqué sur le dépliant, c'est une promenade escargot avec les enfants.

Nino lui s'exerce à l'escalade, ce qui donne des idées à Fred..Ils vont bientôt gravir tous les deux les montagnes du massif central.

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31 janvier/1er février

Nous continuons la visite du parc, avec au menu rivières émeraudes, forêts de petits bambous, et cascades.

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2 février

Arrivée à El Bolson, camping

 

 

 

3 février

Marché d'El Bolson, ambiance sympa malgré le temps et le fait que Nino hurle à la mort à cause d'une piqûre d'abeille.

Nous profitons même d'un resto-brasserie où nous dégustons une excellente bière artisanale, mais un repas trop simpliste. L'après-midi nous prenons la route de la "forêt sculptée", piste très-très cabossée et pente du genre "montée impossible", la wagonnette a parcouru les 8 km les pires de sa vie (1 heure pour monter, ça donne l'ambiance).

Mais ce n'est pas fini, 45 mn de marche nous attendent encore pour découvrir ces fameuses sculptures qui ne valent pas celles du "festival de sculpture sur bois de La Bresse". Pourtant le site est très visité, z'ont peur de rien les argentins. Heureusement, on peut se poser ici pour la nuit, et le site est tranquille et agréable.

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4 février

Le lendemain il faut redescendre ces 8 km (plus facile dans la descente), et on prend la route vers Bariloche en faisant un bivouac fort agréable au bord d'un nouveau lac. On en verra un bon paquet ces prochains temps : nous sommes dans la région des lacs, qui se partage entre le Chili et l'Argentine.

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5 février

Nous arrivons à Bariloche, ville connue pour son chocolat, les suisses sont passés par là. Mais avant de goûter aux douceurs, Fred fait une nouvelle tentative pour dégoter la pièce abîmée lors de notre accident. Mais c'est à nouveau une impasse. Le vendeur de pièces de voitures nous rassure cependant en nous disant que ça peut tenir comme ça. Soit, on verra. On fera une ultime tentative à Santiago, capitale du Chili.

 

Le soir on se rend au Cerro Catedral, une des plus grande station de ski du coin. L'été on peut monter en télésiège au sommet et faire des descentes en VTT.

Nous y rencontrons Hugo et sa famille. Voilà un copain pour Nino et Anouk, alors on décide de manger ensemble ce soir au milieu de l'énorme parking, c'est drôle et plutôt sympa.

 

 

 

6 février

Nous posons notre byciclette sur le télésiège. Pour ce faire, il faut tenir son vélo assis sur le télésiège, rambarde ouverte. Le genre de truc qu'on ne pourrait jamais faire en France. Une fois en haut on peut entamer une descente en piste bleue, mais malheureusement ce n'est pas évident car nos freins sont très mauvais. C'est pas grave, c'est marrant quand-même.

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Pour la suite du programme on prend 2 autres télésièges pour arriver au sommet. Ici nous attendent des jeux et des activités pour les enfants, et après une petite marche, une vue imprenable sur les montagnes et le magnifique lac de Nahuel Huapi. Et franchement il en jette ce lac, c'est un véritable coup de coeur. Après la marche, Nino s'essaiera à l'escalade et à la tyrolienne normalement réservés aux plus de 6 ans, même pas peur, au contraire il en prend portion double (encore un truc qu'on n'aurait sûrement pas pu faire en France).

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7 février

On passe la journée en ville à goûter toutes sortes de chocolats et glaces dans les nombreuses chocolateries de la ville. Pour cela on emploie une stratégie honteuse, on envoie Nino et Anouk en exploreurs pour quémander avec leur sourire d'ange un peu de chocolat. Que c'est bon ! 

On a définitivement adopté Bariloche et ses alentours dans nos coeurs.

 

TOUTES NOS PHOTOS ICI

 

 

NOTRE ITINÉRAIRE ICI

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 17:50

7-8 janvier

On se remet de nos émotions, on fait le plein d'un peu tout et on repart vers d'autres destinations. 

 

 

 

9 janvier

Direction El Calafate après un nouveau passage de frontière. Bivouac à la Laguna Nimez avec flamands roses et autres oiseaux d'eau.

 

 

 

10 janvier

Nous croisons Didier et son 4X4 dans les rues d'El Calafate. Nous nous rendons avec lui près de l'entrée du site du glacier Perito Moreno. Nous essayons d'entrer dans le parc vers 21h avec l'espoir de pouvoir passer sans payer. Mais nous sommes vite arrêté pas un garde qui veille scrupuleusement dans sa petite maisonnette. On aura essayé...

 

 

 

11 janvier

Levés aux aurores pour partir admirer cette beauté glacière. Une fois sur les lieux nous entendons le grondement du géant qui laisse échapper de temps en temps quelques blocs de glaces plus ou moins gros. L'après-midi nous choisissons l'option bateau pour s'approcher du monstre. Nous voyons ce mur bleuté sous un autre angle, c'est beau.

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Avant de partir nous retournons sur les passerelles qui longent le glacier, et nous avons l'impression de le découvrir changé, la lumière sûrement est différente, ou peut-être a-t-il bougé depuis tout à l'heure ??? 

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Notre bivouac du soir ce fera au bord du lac, avec au programme une fois n'est pas coutume un petit barbecue, ce fut succulent, on commence à avoir de l'expérience, même si on n'arrive pas à la cheville des argentins, pour qui c'est un art de vivre.  Un petit nouveau pour nous est  passé nous voir, un genre de petit putois appelé zorrito patagonien, hyper mignon.

 

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12-13-14 janvier

Nous parcourons quelques petits kilomètres pour nous retrouver au bord du lac voisin. On y trouve une aire de camping gratuit des plus sympathiques. Alors quand c'est comme ça, y a pas de raisons, on pose les valises et on s'installe pour 2-3 jours. On fait des jeux et des bricolages avec les enfants, des tours de vélo, on répare 2-3 bricoles dans la Wagonnette (il y a toujours quelque chose à réparer), on lit un peu...

 

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Mais le coin offre aussi une très belle randonnée vers un sommet (cerro de los glaciares)qui permet d'avoir une vue imprenable sur les montagnes et le glacier au loin, alors on ne s'en prive pas. On a même la chance d'admirer des condors qui cherchent quelque chose à se mettre sous la dent.

 

 

15 janvier

Retour vers la ville d'El Calafate. Après ces quelques jours d'expatriation, il est nécessaire de refaire des provisions. C'est alors que nous croisons nos amis Romney, Lily, et les grands copains de Nino et Anouk : Matéo et Maxim. Rendez-vous est donné pour ce soir au camping pour des retrouvailles autour d'un bon assado (viande cuite au barbecue). Au passage les Zinzins, ainsi que Jo et Christina nous aurons également retrouvé. On parlotte autour de nos aventures respectives et on échange les bons plan de bivouac. Les enfants eux s'amusent et sont super contents.

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16 janvier.

Nous restons encore un peu au camping avec nos amis de voyage, et Fred profite du Wifi du camping pour mettre en ligne sa dernière petite réalisation qu'il a faite avec Nino. Un petit diaporama à l'intention des copains de classe de Nino. A visionner ici : http://www.youtube.com/watch?v=hIx7uGutio8

 

Nous partons en soirée pour El Chalten.

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17 janvier

El Chalten est une toute petite ville, qui doit son existence aux touristes randonneurs et alpinistes qui partent autour et sur la montagne star : le Fitz Roy.

Eh bien, nous ferons comme tout le monde, nous prenons nos sac à dos, et comme à l'habitude maintenant, nous partons chacun notre tour pour gravir les quelques sentiers des environs. Malheureusement nous ne sommes pas tout seul sur ces sentiers, c'est les vacances estivales, et il y a vraiment beaucoup de monde.

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18 janvier

Nous voyons arriver en ville un camping-car encore inconnu. Pas si inconnu que ça en fait, il s'agit de Maelys, Pascal, et leurs 2 enfants Charlotte et Matéo. Nous avions pris contact avec eux sur Internet car nous avions découvert qu'ils voyageaient dans les parages avec des enfants à peu près en même temps que nous. Nous sommes invité à boire un coup dans leur camping-car de location. Les enfants ne mettent pas longtemps à sympathiser, pendant que les grands se mettent d'accord sur l'organisation des prochaines expéditions rando. 

 

 

 

19-20-21 janvier

Les mamans partent pour une rando, pendant que les papas pouponnent. On alternera comme ça les prochains jours.

 

Pascal et Maelys s'avèrent être de gros randonneurs, escaladeurs et autres fan de sport de plein air. Nous ça nous convient alors on passe les prochains jours ensemble à s'en mettre plein les gibolles, on adorre ça. Les ballades sont superbes et deviennent assez sportives compte-tenu du temps que nous avons. Le vent nous empèche d'avancer mais en le combattant nous arrivons à gravir le sommet, quelle joie et quel défi contre les forces de la nature d'avoir essayé et réussi ces ascencions. Pour ce qui est du Fitz Roy nous ne le verrons que quelques minutes le soir de notre arrivée, ensuite il a décidé de se cacher derrière les nuages.

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Les enfants ne sont pas en reste, car en allant découvrir la cascade du coin, Pascal les fera jouer aux aventuriers à sauter de pierre en pierre au-dessus du ruisseau, à escalader les rochers et à grimper dans les arbres. Les loulous s'en donnent à coeur joie, Anouk toujours aussi intrépide nous impressionnera de son adresse. Nino et Anouk on trouvé de nouveaux grands copains !

 

Au passage : bon anniversaire Régine !!!

 

 

 

22 janvier 

Hier au soir trois 4X4 biens connus sont arrivés à El Chalten, la troupe habituelle. Mais le temps est vraiment maussade aujourd'hui, beaucoup de vent, beaucoup de pluie. Nous décidons donc de reprendre la route, en direction d'El Bolson et Bariloche bien plus au Nord. Comme nous voulons éviter la mauvaise route et le ripio, nous décidons de reprendre la route de l'Est (ruta 3) pour rattraper la cordillère des Andes au niveau d'El Bolson. Quelques jours de route nous attendent donc afin d'atteindre notre prochaine grosse étape, on laisse derrière nous le Grand Sud.

 

Nous faisons nos adieux à nos amis randonneurs de ces derniers jours. C'est probablement aussi la dernière fois que nous voyons la petite troupe de nos amis voyageurs au long cours. Nous croisons régulièrement certains d'entre eux depuis la péninsule de Valdes à savoir depuis 2 mois.

 

400 km plus tard, nous arrivons près de Rio Gallegos où on se pose dans un camping à 2 balles.

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DESSIN DE NOTRE WAGONNETTE PAR MATEO

 

23 janvier

On the road again...

 

 

 

24 janvier

Nous arrivons à Puerto Deseado, une étape que nous avions décidé de zapper à l'aller. Du coup on se rattrape au retour, et on se réserve une petite expédition en mer pour aller voir nos vieux copains les pingouins, lions de mers et autre animaux sympathiques.

 

Fred en profite pour essayer de trouver la pièce de voiture (le terminal de direction) que l'on doit changer depuis nos derniers déboires. Recherche infructueuse, on espère plus de succès dans une ville plus importante. Fred qui savait tout juste vérifier le niveau d'huile avant de partir commence à savoir parler mécanique, bon faut encore qu'il trouve où est le filtre à huile et on tient le bon bout !

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 17:14

Nous sentions bien, fidèle lecteur, qu'un grain de lassitude commençait à poindre à la lecture de ce carnet de route devenu quelque peu suffisant. C'est pourquoi nous avons ajouté quelques péripéties excentriques qui devraient  étancher votre soif d'émotion, jugez-en dans les lignes qui suivent...

 

 

21 décembre

Toujours à Ushuaïa, nous prévoyons aujourd'hui une petite montée dans la montagne pour atteindre le glacier Martel. Mais nous attendons l'après midi pour attaquer la montée car le temps est instable ce matin, il y a des giboulées de neige. Nino aura fait preuve d'un vrai sens de l'alpinisme, il aura même marché dans la neige. Faut dire, depuis le temps qu'il attendait ça avec tous les français qui nous racontent qu'ils croulent sous la neige chez eux. Il est vraiment content, et nous ferons même un semblant de bonhomme de neige au sommet et du ski sur chaussure dans la descente.

 

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22 décembre

Aujourd'hui nous entrons dans le parc de la Terre de feu, nous faisons les quelques petites ballades qui sont proposées au bout du parc. Nouvelle collection de paysages pour nos yeux scintillants, avec des eaux d'un bleu surnaturel. La Nature prend un grand N ici. 

 

Nous découvrons beaucoup d'arbres rongés par les castors, leurs barrages et leur maisons, nous admirons aussi les oies sauvages, et le soir au camping de l'île nous avons la visite de lapins, d'un renard, et d'un rapace magnifique... On croirait qu'ici les animaux et les hommes se parlent encore.

Nino lui est content il a un compagnon de jeu, Clément, il avait besoin d'un ami depuis le temps que l'on est seul sur les routes.

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Petite aparté, beaucoup nous demandent : "et le contact avec les locaux ?". Il faut bien avouer que nous en avons pour finir assez peu, car il est beaucoup plus aisé de se diriger vers ceux qui parlent la même langue que nous. Par ailleurs, il faut bien l'avouer, nous nous sentons bien plus à l'aise avec l'immensité vide de ces contrées gigantesques. Nous avons cependant toujours été très bien accueilli par les argentins qui ne sont vraiment pas prise de tête. Et pour ce qui est de l'ambiance, ma fois c'est un peu l'Europe ici, on n'est pas dépaysé comme on pourrait l'être dans un pays africain, eh oui, on ne rencontre plus beaucoup d'indien de souche.

 

 

 

23 décembre

Grosse rando pour nous deux pendant que les enfants profitent de leur nouveau copain Clément. En effet, Fred fait la montée du cerro Guanaco le matin et moi je la fais l'après midi. Vous allez dire facile une demi journée de rando mais nous devons quand même faire1000m de dénivelé pour atteindre le sommet et 4/5heures de marche rapide chacun. La vue en haut nous laisse prendre toute l'ampleur de ce tableau de maître fait de montagnes, de mer, de lacs, de rivières, de ciel et de nuages qui se mélangent dans une palette impressionniste. Les journées à rallonge nous permettent de rentrer au camping à 20h sans avoir à craindre de se faire rattraper par la nuit.

 

 

 

24 décembre

Ce soir nous fêtons Nöel avec une 20aine de personnes françaises. Waaoouuh. Qui aurait cru ça ? Le télephone arabe, internet et le maillon central (les Zinzins) nous on permis de réaliser cette rencontre génerale. Nous avons passé une soirée géniale, le patron nous a même souhaité un "feliz navidad" à minuit, avec embrassades et accolades, un peu comme un nouvel an. A la fin de la soirée tout le monde finit par se mélanger et parler la même langue : français en grande majorité, belges, colombiens, New zélandais, allemand, et bien sûr argentins.

 

Nos amis de soirée : Claude et Marie-Jo les voyageurs de 14 ans, les Mazus http://www.lesmazu.fr/http, les ZinZins http://www.caminatachacana.com/, les pingcar, Didier lessautsdepucedunefamillesarthoise.blogspot.com, Jo et christinahttp://www.didiandco.net/ , les cyclistes, les allemands et les sacs à dos http://bastetju.en-escale.com/ (les blog pour ceux qui veulent un peu de lecture au coin du feu)

 

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25 décembre

Nino et Anouk découvrent leur cadeaux du Père Noël comme tous les enfants du monde sauf les Belges qui eux ont les cadeaux à la St Nicolas (ils sont fous ces belges ! ). Fred lui n'arrive pas à sortir du lit vu qu'il vient à peine de se coucher et qu'il a surement un peu trop bu, normal c'est nouvel an. Ah non ! Noël.

Nous passons donc une journée repos au camping avec la clique de francophone. Nous continuons à faire de jolies rencontres des gens en sac à dos, à vélo, en stop...Tous les moyens sont bons pour arriver jusque là.

 

 

 

26 décembre

Après nos dernières acollades avec nos amis de voyages, nous nous rendons au lac Margarita pour peut être y voir des castors mais mauvaise pioche nous ne voyons que des argentins en train de passer leur dimanche au bord de l'eau avec la musique en sourdine et les barbecues qui crépitent comme d'habitude. 

 

 

 

27-28 décembre

Nous faisons nos adieux à la terre de feu, ce fut une rencontre d'une beauté incontestable . Nous ne regrettons pas le détour à faire pour découvrir ce bout du monde ! 

Nous reprenons la même route qu'à l'allée pour sortir de "l'ile d'Ushuaïa donc repassage de frontière, de piste et de bac. La journée fut moins longue qu'à l'allée mais tout aussi fatiguante.

 

 

 

29-30 décembre

24 heures de shopping à Punta Arena dans la zone duty free, Nous en profitons pour nous acheter le vélo que nous souhaitions depuis notre dernière virée bicyclette dans les quebrada de Cafayate, pour ceux qui suivent. (merci papapa et mamama pour le cadeau de Nöel).

Nino profite de la sièste d'Anouk pour tester le patin à glace, c'est un peu difficile mais il est resté sur ses deux jambes.

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31 décembre

Nous sommes à Puerto Natales pour la nouvelle année mais malheureusement il n'y a personne dans la rue et  tout le monde dans la wagonnette dort car Nino est malade. Notre nouvelle année est moins euphorique que Noël ! Et on a pas encore tout vu...

 

 

 

1-2-3 janvier

Pendant quelques jours nous visitons et randonnons dans le parc Torres del Plaine. Nous découvrons les gros blocs de glace tombés du glacier qui flottent sur l'eau du lac Grey comme des radeaux errants, enchanteresse. Nino malheureusement continue à avoir mal à la gorge malgré une petite amélioration.

 

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4 janvier

Mauvaise journée, ce matin le toit ne voulait pas baisser mais après quelques manipulations tout revient en ordre. Etant donné que Fred n'est pas en forme (il a récupéré les microbes de Nino) je prends le volant pour aller à notre prochain bivouac mais je suis allé trop vite sur un pont trop étroit et BOUM, la catastrophe arrive, je rentre dans un des rebords du pont. Une roue est complètement désaxée et dit merde à l'autre, impossible de continuer.

 

Un couple de français en 4*4 tortue (www.aventuren4*4.com) essaye de nous aider à redresser la roue mais c'est impossible. Fred part donc ce soir en bus à la ville la plus proche (150 km tout de même) pour peut être ramener une dépanneuse demain pendant que je reste près de ce satané pont pour la nuit. Heureusement Gérard et Françoise reste près de la wagonnette, et le paysage autour de nous est grandiose. Mais j'ai un peu du mal à l'apprécier à sa juste valeur ce soir.

 

REGINE : je passe forcément une mauvaise nuit : l'avenir est complétement incertain même si je sais pertinemment qu'il y a une solution à tout problème. Comme dirait Couze j'ai "un grand moment de solitude" et pour ajouter à mes peurs et mes remords Nino hurle "papa" toutes les 2 à 4h par angoisse et parce qu'il fait une rechute (otite). C'est le genre de nuits qu'on aimerait éviter !!!

 

FRED : le bus part à 20 h du parc, aussitôt dedans je me laisse conduire et m'endors, la fièvre monte. Arrivé à Puerto Natales j'ouvre mon guide pour trouver l'hôtel le plus proche, épreuve à priori simple, mais qui, avec la fièvre qui ne cesse de monter, me semble interminable. Aussitôt enregistré à l'hôtel, j'avale un doliprane et sombre dans les bras de Morphée. J'arrive quand-même au passage à apprécier d'être dans un vrai lit bien moelleux.

 

 

 

5 janvier

REGINE: Gérard et Françoise reprennent la route pour leur prochaine destination en s'assurant que nous ne manquerons de rien pour notre prochain temps de siège dans cette nature (la route est empruntées toute la journée par des randonneurs et des voitures donc je ne suis pas si seule!)

Je passe ma matinée à essayer d'occuper les enfants même si je n'ai pas le coeur à ça. Dès que quelque chose ne va pas ils crient PAPA...ah comme j'aimerais qu'il soit près de nous aussi !!!!

Au moment de se mettre à table je vois au loin la dépanneuse, ma sauveuse qui vient dans notre direction. Aléluïa, Fred a réussi rapidement, la première étape est finie. Gros pleurs de fatigue et de soulagements.

 

FRED : 7h00, les premiers randonneurs se lèvent dans l'hôtel, s'apprêtant à partir à l'assaut des montagnes du parc. Je m'accorde encore une demie heure puis part prendre ma douche pour essayer de me réveiller. 3 cafés  et 2 dolipranes plus tard, j'ai l'oeil à peine plus ouvert, mais faut bien s'y mettre. Après un petit questionnaire à l'hôtesse d'accueil de l'hôtel, je me lance dans les rue de la ville pour trouver mon dépanneur et éclaircir les questions d'assurance. Au passage je m'arrête à la pharmacie faire le plein des drogues qui me permettront de tenir la journée, paracétamol et anti-infalmatoire. 

Pour les questions d'assurance c'est coton, mais pour le dépanneur, on m'aiguille vite vers un brave homme qui m'embarque avec lui, passe prendre 2-3 affaires chez lui, et en avant pour le parc. Il est 10 h, on arrivera vers 12h30.

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Notre retour à Puerto Natales fut cahotique. Nous sommes dans la wagonnette sur la dépanneuse, anéanti de fatigue tout les quatre, mais il faut quand même attendre la fin du voyage pour que Nino et Anouk s'endorment. Pablo le dépanneur s'arrête quelque instant chez ses parents qui habitent dans une estancia  sur la route, c'est la première fois que nous entrons dans une vraie estancia (énorme domaine agricole à faire pâlir les agriculteurs de la Beauce), il faut un accident pour se retrouver chez des locaux ! (rires) 

 

Après avoir déposé la voiture chez le "garagiste" nous partons à la recherche d'un hôtel pour enfin pouvoir se poser décemment. Pendant que Fred prend un bon bain salvateur, je lis les mails...Ouah, ça m'a redonné du punch de voir tous ces messages d'encouragements pour la nouvelle année. Rien à dire vous avez reboosté mes batteries MERCI. L'hôtel dégotté est sympa et c'est bien appréciable de se retrouver sur du dur, en plus nous retrouvons les belges en sac à dos que nous avions croisés au camping à Ushuaïa.

 

Par contre, il faut attendre demain pour avoir le verdict du garagiste. La nuit ne fut pas pour autant de tout repos, dormir à 3 gigotteurs dans un lit 2 places n'est pas facile (Fred a vite pris la poudre d'escampette pour dormir par terre) et la chambre n'est pas bien insonorisée. Pour couronner le tout Fred est fievreux et Nino a toujours des douleurs à l'oreille.

Voilà un aperçu de notre joyeuse scène de notre familiale.

 

 

 

6 janvier

Fred et Nino filent à la première heure aux urgences pour voir un médecin pendant qu'Anouk et moi retournons voir le garagiste.

 

Les hommes rentrent à l'hôtel avec une ordonnance d'antibio et les femmes avec la voiture remise en état....Nous voyons peut être le bout du tunnel !!!!!!!!!!!!!! On n'a cas dire que la nouvelle année ne commence qu'aujourd'hui, et pi cé tout !

 

 

 

7-8 janvier

On se remet de nos émotions, on fait le plein d'un peu tout et on repart vers d'autre destination

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